Je suis meilleur que toi… je suis bien meilleur que toi ! haha

Hein combien de temps je me suis entraîné à faire ça… heu ça fait 5 ans que je passe 4 heures par semaine à travailler dessus… et toi ?

Jamais ! What… c’est la première fois que tu essaies…hmmmm d’accord tout est relatif en fait !

Hé oui tout est relatif. La vraie raison de la compétition n’a jamais été de se dire… Je suis meilleur que toi. La vraie raison de la compétition a toujours été… En étant en compétition avec toi, je vais pouvoir m’améliorer, je vais pouvoir trouver la motivation pour faire mieux. Dans le plaisir et la joie d’accomplir déjà ce que je fais qui est parfait pour ou j’en suis. Oui Parfait. OUI PARFAIT.

Pourquoi parfait. Parce que si ce n’est pas parfait maintenant… quand ça sera parfait ?

Vraiment quand ? As-tu déjà observé quelque chose dans cette réalité et tu as pu dire en toi à 100% que ça y est c’est parfait, ça ne pourra jamais être mieux que ça ?

Jamais en fait, bah oui.

Parce que ce qui compte ce n’est pas le résultat, C’EST LE PROCESS.

OUI LE PROCESS.

D’ailleurs, il est aussi extrêmement important d’être dans la joie dans le process. Si tu n’as pas lu mon article créer dans la joie, je t’invite à le faire :

Créer dans la joie

En fait, l’important c’est que tu tournes « la compétition » à ton avantage.

Certains aimeront se comparer au autre, ça leur donnera des ailes.

D’autres non, ils préféreront se comparer à eux-mêmes et avancer à leurs rythmes.

Alors qui a raison ? 

Les deux bien sûr… 

Il n’y a pas de bonne manière de faire, il y a celle que tu choisis à cet instant précis. Et si tu l’as choisi, c’est que c’est la bonne.

D’ailleurs, peut-être que celui qui adore se comparer au autre arrivera à un point, ou il n’y trouvera plus de satisfaction et il changera le concept de compétition pour seulement se comparer à ses propres performances et grandir à partir de là de cette manière.

Et vice et versa, peut-être que celui qui n’appréciait pas la comparaison parce qu’elle activait en lui un schéma négatif, du genre, « je ne vaux pas grand-chose », à chaque fois qu’il perdait, va transformer ce schéma en lui pour le remplacer par, « j’ai perdu cette fois-ci parce que je n’étais pas assez préparé, donc la prochaine fois je vais doubler la ration d’entraînement pour être à la hauteur du challenge ! «  Et à ce moment-là, il n’y a plus de défaite « négative », il y a juste un outil puissant de motivation.

Comment vis-tu la compétition ?

Dans quelle case es-tu ?

Car sache qu’il n’y a pas de bonne case,

Apprécie, aime, soit dans la gratitude de la manière dont tu fonctionnes. Et si elle change, accepte là pleinement et continue à apprécier le chemin.

Car aucune victoire en réalité te rendra heureux et aucune défaite te rendra malheureux. Il n’y a que le process. Aime le process, et cette amour se reflètera de plus en plus dans ce que tu fais et dans tes interactions avec les autres

3, 2, 1 partie…