Quand tu parles devant une caméra, tu dois parler à une personne. Pour toucher ton audience, il est important de PERSONNALISER ton attention. Et ce que j’appelle personnaliser son attention, c’est tout simplement, parler à une seule et unique personne.

Pourquoi ?

Parce qu’en faisant ça, tu auras beaucoup plus de facilités à trouver des trucs à dire sur le sujet qui t’intéresse. Et oui, tu parles à une personne, donc cette personne t’écoute, elle est sensible à ton message et elle a envie d’en tirer profit.

Si tu parles à une audience, tu vas créer « du stress dans ton message ». Tu vas commencer à te poser des questions qui vont bloquer ton processus de création comme :

• Est-ce que cette audience a envie d’entendre le message que je m’apprête à lui délivrer !
• Est-ce que cette audience aime mon physique, aime mes vêtements, aime le rythme que j’ai quand je délivre mon message
• Est-ce que cette audience m’aime !
• Cette audience me trouve ridicule ?

Alors que quand tu parles à une personne, tu ne réfléchis pas à savoir si cette personne t’aime ou non.  Ce qui t’intéresse c’est que cette personne, « ton interlocuteur virtuel » saisisse ton message et qu’il lui permette d’avancer dans le sujet que tu lui partages.

Ensuite l’autre raison d’être spontané est parce que, ta présence, ton intonation et ton « body language » est beaucoup plus puissant quand tu utilises la spontanéité pour parler devant une caméra que lorsque tu lis un texte.

Et oui, lire un texte est sympa pour un enfant de 5 ans avant de faire un gros dodo, mais pour un entrepreneur, un cultivateur de potirons… ou n’importe quel interlocuteur virtuel qui t’écoute, s’il avait envie de se faire lire un texte, il irait peut-être directement lire un article de blog ou acheter un livre sur le sujet qui l’intéresse. S’il t’écoute, c’est parce que tu lui  parles, et pour lui parler, il faut un minimum de spontanéité.

Maintenant, je ne suis pas en train de dire que tu ne peux pas préparer ton « speech ». Au contraire, il est même recommandé qu’en amont, tu prépares un plan ou une mind map, pour qu’il te permette de suivre un déroulement qui a du sens sur le sujet que tu expliques. Tu peux le faire par écrit ou si tu as un peu plus l’habitude, simplement en te remémorant les 4 ou 5 points important que tu veux expliquer dans ta vidéo.

Voilà, tu viens de faire ta première vidéo sans filet, sans texte, en mode impro ! ça fait du bien un 🙂

Maintenant, il est temps de caler une bonne musique et un petit logo avec et pour ça je t’invite à utiliser ma formation « les bases + mettre un logo » pour créer tout ça sur shot cut.